Une nouvelle urgence, l’accueil de jeunes migrants.
Cette question est d’une brûlante actualité.
A cet égard, il faut savoir qu’une Maison d’Enfants à Caractère Social (MECS), « la Galipiote », a été créée pour accueillir des garçons, Mineurs Isolés Etrangers(M.I.E)* âgés de 14 à 18 ans. Son siège se situe à Pont-de-Vivaux dans le 10° arrondissement de Marseille.
Elle dispose d’une structure dans le 15° arrondissement et des appartements plus autonomes répartis sur Marseille.
Les jeunes sont encadrés par une équipe de professionnels composée d’un directeur, d’un chef de service, d’un référent juridique, de 7 éducateurs, ainsi que de 2 surveillants de nuit.
Chaque éducateur est porteur d’une capacité professionnelle particulière, comme : les espaces verts, la cuisine, le sport, l’audio visuel.
Le projet éducatif se décline en 2 temps :
- Un temps obligatoire à la « Galipiote » pour mettre en place l’apprentissage de la langue, la vérification que les «codes sociaux » sont acquis pour vivre en société, la santé, l’inscription dans un cursus scolaire préprofessionnel, et la vérification de l’autonomie suffisante à leur prise en charge de la vie quotidienne.
- Le deuxième temps est le passage en appartements de 3 à 4 personnes, après évaluation de nombreux critères, avec le soutien et la surveillance des éducateurs.
Les orientations possibles de ces jeunes peuvent se dessiner de la manière suivante :
- Un retour volontaire négocié auprès des titulaires de l’autorité parentale.
- Un retour au pays d’origine si les garanties d’accueil et de sécurité y sont assurées.
- L’obtention d’une autorisation de séjour.
- La possibilité d’acquérir la nationalité française.
ASCO Provence recherche donc activement des personnes désireuses de s’engager auprès de ces jeunes pour leur apporter le soutien auquel ils ont droit, dans le cadre d’une meilleure intégration dans notre société, tant par l’apprentissage de la langue, que la découverte de nos valeurs.
*M.I.E : Enfants ou adolescents d’origines diverses qui, à un moment donné de leur vie, ont été amenés, par nécessité, par danger, ou par crainte, à quitter leur famille. Ils sont étrangers, mineurs, sans référence parentale sur le territoire. Les protéger est un devoir qui s’impose au département.